samedi 22 septembre 2012

Les larmes au bord des mots


Empreint d’une vaine tristesse
Expression d’un sentiment dissipé
Difficile acceptation qui blesse
Epilogue d’un univers écroulé

Comment admettre cette injustice
Et faire face à tant d’impuissance
Tous mes actes ne sont que préjudice
Et semblent accentuer ma pénitence

Alors ne me reste pour seule arme
Lâcher le désespoir, raviver le flambeau
Où résonnent comme un cri d’alarme
Mes larmes au bord des mots
  

mercredi 11 juillet 2012

L'écho des pluies


               Fort sournoisement, en silence se répand
               Envahi un été qui refuse de naître
               Enfile son costume d'un gris flamboyant
               Et tout doucement frappe à la fenêtre

               La pluie s'invite ici en réponse à l'écho
               D'une bruine orpheline partie en vadrouille
               Plus intensément pour devenir ruisseau
               Abreuver la nature pour qu'elle s'agenouille

               Triste spectateur de ton oeuvre qui fâche
               Nous te subissons, malgré nous, impuissant
               Avec un seul espoir auquel on s'attache
               Que vienne ce jour, comme le messie te chassant

               Malgré ta bonté pourtant accablante
               Au ressenti populaire empli d'amertume
               Souvent nécessaire, parfois menaçante
               Synonyme de tristesse dont tu nous parfumes
   

jeudi 14 juin 2012

Le train-train du quotidien



Quand, au bout de l’horizon, arrive le convoi
Sur le quai, c’est l’attente qui tire à sa fin
Les valises sous les yeux, les valises sous les bras
Fait son entrée en gare, enfin voilà le train

Aspiré par la rame, chacun cherche des yeux
Un siège bien moelleux pour pouvoir s’y poser
A l’affût d’une place, tout l’espoir des chanceux
Pour faire le voyage, au moins bien installé

Bercé au son des rails et du ballottement
S’évade dans un coin le lecteur assidu
Ailleurs, une jeune fille fixant frénétiquement
Son cher téléphone, comme si c’était l’élu

Et puis il y a ceux pour qui le paysage
Est l’unique passe-temps qui les tient en éveil
Au milieu des discours, trêve de bavardage
Oublier les minutes perdues de leur sommeil

A la fin du voyage sonne le terminus
Reprendre le quotidien, mais rien de très glamour
Une journée de travail, signe d’un nouvel opus
En attendant le soir, le chemin du retour
 

vendredi 8 juin 2012

Mot à mot


                    Les mots de tes gestes
                    Comme ceux de tes yeux
                    Sont des mots de tendresse
                    Libres, forts et silencieux

                    Même les mots insolents
                    Ou les mots inconnus
                    Nous reviennent en passant
                    Pour nous mettre à nu

                    Tous ces mots magiques
                    De la vie qui s'écoule
                    Tendance hémorragique
                    De nos maux qui nous saoulent

                    Mais les mots qui s'étrillent
                    Dans nos coeurs motivés
                    Se forment, dansent et scintillent
                    Comme des mots-croisés
 

jeudi 7 juin 2012

Occasion d'un week-end...


Occasion d'un week-end, une échappée soudaine
S'extraire du quotidien, aller à l'abordage
Dans une autre région, vers un nouvel eden
A la recherche de nouveau comme un simple partage

Mais le vent et le froid pour unique compagnon
Nous ont agressé sur ces bien tristes remparts
Et la pluie pour accueil en seule réception
Nous a poursuivi comme unique cauchemar

D'une si belle ville, rien ne nous est apparu
Comme les autres la décrivent avec tant de vertu
Si seulement un instant, nous avait éclairci
De sa douce chaleur, le soleil en sursis

Mais le plus important est de s'être retrouvé
En famille soudée et avoir entrevu
Un agréable week-end, nous avons partagé
Car ensemble réunis, heureux nous avons vécus

dimanche 11 mars 2012

Pour toi... mon fils



2001 a sonné comme une odyssée
Quelques années après sa soeur
Evan a pointé le bout de son nez
Pour devenir un autre enfant bonheur

Toi, le cadet de la fratrie
Tu as du te faire une place
Dans nos coeurs, tu as grandi
Dans ta famille, trouvé ton espace

Aujourd'hui, déjà 11 ans
Plus un enfant, un petit homme
Bien que de plus en plus grand
Tu restes mon petit bonhomme

Je t’aime de toute mon âme
Et te fête ton anniversaire
Mon fils, mon petit Evan
Mon enfant dont je suis fier
   

mardi 14 février 2012

D.O.R.I.S



                     D ouce compagne de mes nuits
                     O dyssée féerique de mes jours
                     R equiem de passion et d’envie
                     I rrésistible nécessité de toujours
                     S ans toi, que serait ma vie ?

mardi 31 janvier 2012

L’art de conter

Choisir un conte, un texte au hasard
Ouvrir son âme, découvrir une histoire
La ressentir puis la mémoriser
Enfin l’apprendre pour se l’approprier

Apprivoiser le stress, oublier la peur
Se laisser aller et entrer en piste
Se jeter dans l’arène, bienvenue bonheur
Ne plus reculer, bienvenue l’artiste

A coup de gestuelles et d’intonations
Se dévoile sur la scène, à nu, le narrateur
Dans les yeux du public, naissent les émotions
Se forment les images dans la voix du conteur

Saltimbanque moderne, ici pour enchanter
S’immerger dans l’histoire, ouvrir ses oreilles
Ailleurs pour un soir, le cœur s’émerveille
Le public se prosterne, ravi, ensorcelé

Devant la clameur, les applaudissements
Alors tout son corps se met à vibrer
D'ivresse, d’allégresse, de joie partagée
Le but est atteint, apprécier ce moment

Vivre cette passion et s’en délecter
C’est magique et c’est ça : l’art de conter
 

mercredi 11 janvier 2012

Il y a...

Il y a les longtemps
Il y a les toujours
Il y a les vraiment
Il y a de l'amour

Il y a quelque temps
Il y avait l'avant
Il y a à présent
Que des bons moments

Il y a avec toi
De le fête, de la joie
Et quand tu n'es pas là
Que le manque est en moi !

Il y a les longtemps
Il y a les toujours
Il y a les vraiment
C'est bien ça l'amour !
  

mardi 10 janvier 2012

Des chants, des toiles


Essayer de vivre le moment présent
Sur les tracas tenter de mettre un voile
Pouvoir m'abreuver de ton chant
Laisser mon âme se fondre dans des toiles
  
Puisqu'il faut tracer son chemin
Apprécier pleinement le bonheur en face
Que la vie simplement pose dans ma main
L'attraper, s'accrocher, avant qu'il ne s’efface

Apprivoiser peu à peu le destin
S'abandonner, quoi de plus normal
Regarder l'avenir, vivre avec le tien
Et me noyer dans ton champ d'étoiles